Pour contribuer à la réussite de tout travail de construction de grande envergure, une étude géotechnique est préconisée. Elle permet de connaître les conditions du sol pour accueillir l’infrastructure envisagée. Pour comprendre la complexité de cette analyse technique, voici les différentes étapes la concernant.
La préparation
Une étude géotechnique est généralement introduite par une phase de préparation. Celle-ci permettra de connaître le nombre de forages nécessaires et leur emplacement. De ce fait, un plan d’implantation est requis pour avoir une vue de l’étendue de la structure à bâtir, le nombre d’étages, et celui des niveaux de sous-sol. En effet, ces derniers permettront de calculer la profondeur nécessaire pour effectuer l’étude géotechnique. De même, le nombre d’étages révèle le poids de la structure. Grâce au savoir-faire d’un bureau d’étude géotechnique en Ile de France, on pourra alors orienter la construction de fondations (suivant la résistance et la profondeur requises) en fonction de ce paramètre.
L’étude de la profondeur des sols aide à déterminer les strates sous-jacentes. Elle est également utile pour fournir les valeurs de frottement et de roulement d’extrémité pour la mise en place des fondations. Par conséquent, il sera plus facile de fixer la profondeur des forages. Pour les placer, un espacement uniforme, avec un intervalle de 15 m environ, est conseillé. Cette valeur est à adapter en fonction de la charge prévue.
Dans la préparation, il y a aussi la planification des différents tests hebdomadaires. Une fois cela fait, le forage peut être réalisé. Pour une meilleure organisation, les sacs d’échantillonnage devront être étiquetés suivant le projet, le numéro de forage et d’échantillonnage et la profondeur de prélèvement.
Les réalisations sur terrain
Une fois sur le terrain, il suffit de suivre le plan de forage pour placer les équipements de prélèvement. Avant cela, une délimitation est à faire pour marquer l’emplacement des trous. Le forage pourra ensuite se faire à l’aide d’une tarière. Avec un couteau, on pourra ensuite prélever une partie du sol, sous ses différentes strates, au niveau du trou obtenu. On aura ainsi la possibilité de connaître la composition et l’épaisseur de chaque type de sol. Chacun d’eux passera par un échantillonnage. Chaque prélèvement sera à emballer dans les sacs dédiés. En outre, un test d’intrusion est préalablement conseillé pour connaître la résistance du sol. Le processus sera à répéter pour chaque forage et suivant la profondeur recherchée.
Le test et la rédaction du rapport
Une fois les différents échantillons recueillis et bien identifiés, les tests en laboratoire peuvent avoir lieu. Il sera question de faire les tests de sulfate et de résistivité des sols aux différentes profondeurs de prélèvement. Ces analyses sont indispensables pour connaître le type de béton et d’acier à utiliser pour les fondations. En plus de cela, les tests sur les argiles proches du sol détermineront leur potentiel de gonflement, un facteur de risque pour la déformation du profil pédologique.
Lorsque les résultats des tests seront délivrés, il faudra les interpréter et établir un rapport d’étude géotechnique. Par la suite, les mesures de sécurité pour la structure à ériger pourront être avancées.
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